7 Novembre 2011
A regarder les ruines dans la ville de Saint-Pierre, on oublierai presque que dans les rues du côté du quartier du mouillage, des bâtiments corsaires ont été armé dans cette ville dès que la Martinique fut rendu à la France en 1802.
Il a fallu faire preuve d'un grand dynamisme pour qu'entre le 4 Floréal an XI et le 5ème jour complémentaire suivant, trente trois prises furent conduites et jugée par Saint-Pierre. Sidney Daney de Marcillac chiffre le montant des cargaisons à deux millions neuf cent vingt-six mille quatre-vingt-quinze francs et cinquante-neuf centimes.
Il ne reste aujourd'hui que peu de documents d'archives de la commission des prises de Saint-Pierre, j'ai reconstitué à partir de l'étude des documents de la Guadeloupe et de Saint-Domingue une partie de l'histoire passionnante des corsaires de l'île.
Peut-être pourrais-je, un jour prochain presenter mon travail devant un public martiniquais, parce qu'à la Grande-rue à Saint-Pierre s'élevait les bureaux de la Dame Joseph et compagnie. Cette société d'armement a été une des toutes premières a obtenir devant les autorités de la Guadeloupe en 1803, la validation d'une prise à peine deux mois après la reprise du conflit franco-anglais.